Le leadership mobilisateur s’apprend non avec la tête mais avec le cœur !
Combien de clients ou de managers rencontres-tu qui sont dépassés par leur quotidien ? Les 10 % qui ne sont pas dépassés, à ton avis, que font-ils de différent ? Je te laisse réfléchir… Eh bien cette différence : c’est le leadership mobilisateur, le leadership de soi.
En effet, le leadership permet à une personne de surfer sur les vagues de son quotidien, de garder la tête hors de l’eau pour créer ses figures tout en glissant dans le sens des courants. C’est faire preuve d’intelligence émotionnelle.
Soit nous menons notre vie, soit nous sommes mené(e)s par la vie.
Se former et apprendre le leadership mobilisateur
Dans le monde du travail, 83 % des personnes sondées par le Corporate Pulse Global Survey, estiment que la formation et le développement du leadership améliore leur capacité à travailler de manière plus efficace. Un pourcentage de 75 % déclarent même qu’elle améliore leur capacité d’entreprendre, et ils sont 76 % à la comme un élément vital pour atteindre des objectifs commerciaux.
Les cadres, les entrepreneurs, les chefs de projet dans les organisations matricielles sont poussés à devenir des leaders d’influence afin d’avoir les ressorts relationnels et émotionnels pour emmener leurs équipes dans la réalisation de projets de plus en plus pointus et complexes. C’est grâce à ce style de leadership qu’ils vont motiver, fédérer et influencer leurs collaborateurs.
Les qualités d’un manager sont-elles innées ou acquises ?
Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de la prévoir mais de le rendre possible.
Antoine de Saint-Exupéry
Ce leadership si nécessaire à la sur-vie de nos entreprises et à l’en-vie dans nos vies est-il inné ou acquis ?
Tu t’es sûrement posé.e la question…
En fait, selon les études de Denis Cristol, docteur en sciences humaines de l’éducation, 1/3 est génétique, 1/3 vient de l’éducation et 1/3 des contextes et des frottements du quotidien qui ont forgé nos valeurs et nos attitudes.
Dans l’imagerie populaire, le leader est celui qui est en avant, en premier, en vue, qui emmène les autres. Il a du charisme. Plus concrètement : il sait faire entendre sa voix, l’incarner. Il a un train d’avance et fait les choses différemment.
Comment devient-on un manager inspirant ?
Un leader est guidé par une vision et animé par des valeurs qui visent le succès de l’organisation, et le bien-être de toutes les parties prenantes, pour contribuer à un monde meilleur. Pour guider d’autres, il doit déjà savoir se guider lui-même par des aspirations personnelles et des valeurs congruentes.
Voici quelques éléments connus mais rarement vécus. Dans un prochain article je détaillerai les capacités de levier pour profiter pleinement des ressources révélées par les dernières découvertes en physique quantique.
Devenir un leader charismatique par le contexte
Chez les primates, les interactions sociales font peu à peu sortir du lot un primate qui, de fait, prend le leadership. Le leadership s’acquiert donc aussi chez les primates grâce à un contexte qui va appeler une réponse homogène et collective pour dépasser un obstacle et maintenir la survie de l’espèce. De Gaulle, Mandela, Gandhi…ont exercé leur leadership dans des situations particulièrement chaotiques et dangereuses pour le maintien en vie et en lien de leurs communautés humaines.
Affirmer sa posture de leader visionnaire par le désir de s’engager pour une cause plus grande que le collectif
La posture de leadership est ainsi donnée par un groupe qui réclame de la réassurance, de l’expertise, des objectifs ambitieux et visionnaires. C’est un véritable savoir-être.
Nous cumulons en ce début de siècle, de multiples niveaux de désorientation : émotionnelle, personnelle, familiale, professionnelle, sociétale, économique, politique et écologique. Nous voyons sous nos yeux les liens se déliter à tous les étages.
Nous avons plus que jamais besoin de compétences en leadership, de vision et de sens pour nous mobiliser personnellement d’abord, puis ensemble, dans une même direction qui apportera les solutions à notre survie.
Un engagement de soi dans l’action à plus grand que soi, abolira la nécessité de convaincre et créera une exemplarité porteuse d’enthousiasme pour l’équipe.
Le leadership créatif, c'est aussi la capacité à se remettre en question et à se poser des questions
Il s’agit d’avoir travaillé sur son estime de soi pour se libérer du regard de l’autre et récupérer nos talents latents.
Un bon leader exprime une ouverture du coeur qui va au-delà de la sympathie, vers l’empathie pour les autres
L’énergie qui mobilise commence à produire ses effets lorsque nous comblons, par l’empathie, l’écart entre la reconnaissance de la souffrance de l’autre en conservant une distance affective et le fait de ressentir nous-même leur souffrance. La sympathie et l’empathie sont les précurseurs de la compassion. La compassion étant l’énergie qui connecte toutes choses entre elles. A la fois force universelle et sentiment humain qui nous relie à la nature et à la Vie. Albert Einstein avait lui-même déjà reconnu le pouvoir de la compassion.
A notre échelle, elle a le pouvoir de développer les autres et de les aider à s’accomplir. Elle permet de réaliser la conjonction des opposés représenté par la grande difficulté pour les leaders, d’avoir à tenir des objectifs en faisant grandir leurs collaborateurs !
L’empathie n’est pas à confondre avec la prise en charge de l’autre et du système…
Le leader inspirant a une capacité à susciter la confiance
Cette capacité, ainsi que son humilité, reposent sur une écoute avertie de sa propre intuition. Intuition informée par nos 3 centres d’intelligence.
Un bon manager est défini par son intégrité qui lui permet d’honorer ses engagements et de sécuriser les troupes
Cette intégrité étant générée par notre unité intérieure et donc notre vie intérieure.
Quelle relation entre pouvoir et leadership mobilisateur ?
Quid de la relation entre le pouvoir et le leadership ? Nous sommes acculés à choisir le pouvoir de faire et à renoncer au pouvoir sur les autres. L’apprentissage passe par le développement personnel. Il n’est pas possible d’apprendre le leadership par e-learning ou par des cours magistraux structurés autour de modèles abstraits.
La mondialisation et la culture montante nous conduisent à faire adhérer, à générer de nouvelles appartenances, à dialoguer… pour garder la tête hors de l’eau et prendre du plaisir à surfer ! Le leader devient un répartiteur de pouvoir.
As-tu envie de progresser dans cette voie ?
Les articles précédents